Stockage_Holographique

Le stockage holographique : Tout d’abord, qu’est ce que le stockage holographique ' : Le stockage holographique va plus loin que le stockage informatique conventionnel en n’enregistrant pas seulement à la surface des médias à disposition mais utilisant toute l’épaisseur des médias disponibles. Le stockage holographique ne permet pas l’enregistrement d’un seul bit de données à la fois mais de millions de bits écrits et lus en parallèle grâce à un seul rayon lumineux. Cela permet notamment des transferts de données bien plus rapides, efficaces et minimalistes en pertes comparés aux options de stockage optiques que nous utilisons actuellement. De plus, cette technologie permet le développement d’une très large variété de produits allant du stockage conventionnel pour utilisateurs amateurs de type lecteur MP3 ou clé de stockage portative, au stockage de haute capacité pour des besoins industriels. En combinant ainsi de hautes capacités de stockage dans un volume réduit, de hautes vitesses d’échange entre médias et un prix bas, le stockage holographique montre clairement la voix vers la prochaine génération de stockage informatique. A propos des médias utilisables : Le problème majeur rencontré dans le stockage holographique est la mise en place d’un système de stockage viable et utilisable en tout sécurité, sans risquer la perte de données, autorisant des vitesses de transfert importantes, des dimensions correctes, commercialisables et surtout respectant l’environnement. Actuellement, il y a deux types de médias diffusés en milieu professionnels servant à ce type de stockage : - des cartouches holographiques, type disquette 3’1/2 ou mémoire de type Zip - des disques format CD ou DVD classiques (dépassant toutefois le diamètre habituel d’un centimètre, passant ainsi de 12 à 13 centimètres de diamètre) Les problèmes rencontrés : Actuellement, les entreprises travaillant sur ce type de stockage rencontrent plusieurs problèmes liés majoritairement aux conditions d’exploitation des médias. On pourra citer par exemple les problèmes rencontrés au niveau de l’enregistrement des médias, des questions posées quant à la température d’exploitation des médias, du prix et des performances des lecteurs et du prix des lasers utilisés. Le stockage holographique, mais pourquoi ' Pour plusieurs raisons évoquées ci-dessous : - la capacité phénoménale de cette technologie : ce stockage permet de transporter bien plus d’informations que ne le permettent les applications de stockages utilisées de nos jours, c'est-à-dire les disques physiques type disques durs ou encore les technologies à base de mémoire Flash, offrant d’ailleurs des performances allant même en deçà de ce qu’offrent les disques durs classiques (en émettant toutefois des réserves sur les moyens de stockage hybride à base de mémoire Flash couplée à un système à disque accéléré). - les performances de transfert - la sécurité : en effet, l’inscription des données en profondeur dans le média utilisé permet de réduire grandement les risques de piratage en offrant une sécurité supplémentaire. L’authentification des médias peut être utilisable afin de vérifier l’originalité des médias distribués. Un exemple : le HVD (Holographic versatile disc, disque holographique polyvalent) : Le HVD est consenti comme étant le successeur potentiel des leaders actuels du marché du stockage non-professionnel, à savoir les CD, DVD, HD-DVD et Blu-ray. Contrairement aux médias actuels, le HVD est lu par deux lasers superposés, un vert et un rouge, afin de lire les données par interférence. Les disques HVD ont une capacité théorique de stockage de 3,9 tera-octets, soit environ 6 000 fois la capacité d'un CD-ROM, 830 fois la capacité d'un DVD et 160 fois la capacité d'un disque Blu-ray standard. Actuellement, la capacité atteinte est de l’ordre de 300 Giga-octets, soit 13 fois moins que la capacité théorique maximale mais des recherches sont toujours en cours afin d’améliorer cette technologie. Voici ci-dessous la structure d’un HVD : Le principe du stockage holographique : comment ça marche ' Tout d’abord, voici deux schémas généralisés montrant les montages utilisés pour l’écriture et la lecture de médias holographiques : Nous allons finalement nous pencher un peu plus en profondeur sur ces deux phases. L’enregistrement : L’intersection des deux faisceaux lumineux (faisceau objet et faisceau référence) créé une trame d’interférence de régions sombres et de régions claires. Un media photosensible enregistre la trame d’interférence. L’hologramme est l’image de la trame d’interférence stockée à l’intérieur du média. La lecture : La lumière réfléchie transitant par l’hologramme reconstitue les données. Sources : www.wikipedia.org www.inphase-technologies.com