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2013-11-13 来源: 类别: 更多范文
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I Historique
a) L’Etat de Trêve
b) L’ère pétrolière
c) Reconversion économique
II Dubaï : ville cosmopolite et traditionnaliste
a) Un développement conçu pour un bon accueil touristique
b) Une société cosmopolite
d) Traditions
III La métropole de demain
a) Ses projets
b) La crise économique touche Dubaï
CONCLUSION
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INTRODUCTION
« Toujours plus grand, toujours plus beau » Voila une définition qui pourrait convenir à un Emirat aussi unique que celui de Dubaï. A la croisée de l’Orient et de l’Occident, installée sur le sable désertique avec une ouverture sur le golfe persique, Dubaï se situe entre les émirats d'Abu Dhabi (la capitale au Sud) et de Charjah (au nord et à l'est). L'émirat possède aussi l'enclave de Hatta dans les montagnes à l'Est du pays. En majorité occupé par le désert du Rub al-Khali, Dubaï possède peu d'atouts hormis des gisements de pétrole et de gaz naturel. L'Emirat de Dubaï est, avec ses 3 885 km2 et 1 674 300 habitants est le second plus grand et plus peuplé Emirat des Émirats Arabes Unis. Quand a la ville de Dubaï, véritable oasis de luxe dans le désert, elle est aujourd’hui au centre de tous les regards avec ses nombreux projets pharaoniques en prévision qui sont présentés par le gouvernement comme étant un moyen de faire de Dubaï d'ici quelques années la première destination mondiale du tourisme de luxe et de devenir l'un des pôles mondiaux du tourisme familial, d'affaires et de commerces . Avant la découverte de pétrole au large de ses côtes à la moitié du XXème siècle, cette jeune métropole n’était alors qu’un village de pêcheurs. Membre des Emirats Arabes Unis depuis 1971, son rayonnement et sa notoriété mondial sont aujourd’hui incontestables. Entre tradition et futurisme, Dubaï est l'une des villes qui se développe le plus rapidement dans le monde. Considérée comme la « silicone-valley » du monde arabe, l’audace et le gigantisme de ses projets ne cessent de surprendre. Ce sont ces contrastes, sa société cosmopolite au style de vie internationale tout en étant marqué d’une culture enracinée dans les traditions islamiques de l’Arabie qui font le charme et la personnalité de Dubaï.
I HISTORIQUE
a) Des origines à l’Etat de Trêve
Le site de Dubaï apparaît la première fois dans les écrits en 1799. Au XVIIIe siècle, la tribu bédouine des Bani Yas avec à leur tête Al Abu Falasa, est mentionné dans un récit de voyage d'un joaillier vénitien, Gasparo Balbi. Une partie des Bani Yas menaient une vie nomade à Abu Dhabi. D'autres vivaient dans l'oasis de Liwa, et dans ce qui serait la future Dubaï. Cette tribu des Bani Yas avait alors fuit les Wahhabites du Nejd qui étendaient leur territoire pour s’installer sur ce qui est aujourd’hui les Emirats Arabes Unis. Une communauté de pêcheurs, notamment de perles, s'installe alors à l'emplacement actuel du port le long de la « côte des pirates » (ancien terme désignant les Émirats Arabes Unis pendant la période de la colonisation Britannique au Moyen-Orient).
Alors dépendante d'Abu Dhabi, la ville et l'émirat de Dubaï sont fondés en 1833 après qu’une dynastie nouvelle s'empare du site, celle des Al-Maktoum (qui gouverne toujours l’émirat aujourd’hui) qui se sépare ainsi des Bani Yas afin de s’emparer du site de la ville de Dubaï. Une rivalité s'instaure alors entre les émirats de Dubaï et d'Abu Dhabi. Abu Dhabi commençant à sentir la menace que pouvait représenter Dubaï pour son commerce et son port. A cette époque, la vie se résumait aux activités traditionnelles. Les nomades bédouins erraient dans le désert avec leurs chameaux et les bergers survivaient dans les montagnes arides, entretenant les palmiers dattiers, là où surgissait de l'eau. Tandis que sur la côte ces activités traditionnelles se résumaient principalement à la pêche des huîtres perlières. C'est l'exploitation de ces perles fines qui va transformer Dubaï en plate forme commerciale. Deux ans après la création de la ville et de son émirat, Dubaï ainsi que les autres Etats de la Côte des Pirates signent une trêve maritime avec le Royaume-Uni puis une trêve maritime perpétuelle en 1853. La région fût alors rebaptisée « États de la Trêve », c’est-à-dire qu’en échange d’un protectorat militaire britannique et par un accord d’exclusivité afin de chasser l’influence ottomane dans la région, les différents émirats devront se soumettre à la politique étrangère imposé par le Royaume-Unis. Vers la fin des années 1870, le port de Dubaï était devenu le port le plus important du Golfe Persique, attirant les marchands d'Iran, d'Inde et d'ailleurs. Contrairement à ses voisins, les dirigeants de Dubaï encourageaient le commerce avec des marchands étrangers. Ce qui explique pourquoi au début du XXème siècle, la ville de Dubaï possédait les plus beaux souks de la région faisant l’admiration des locaux mais aussi des étrangers. Dans les années 1940, le développement de la perle de culture japonaise fit chuter la demande en perles naturelles, première source de richesse. Mais le commerce de l'or, s'était développé et Dubaï, "la cité des marchands" surmonta la crise.
b) L’ère pétrolière
C’est au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale que Dubaï aller voir son destin basculer ainsi que celui de tous les émirats de la région. A 120 kilomètres de la côte, est découvert du pétrole. Presque toutes les activités furent alors abandonnées au profit de l’exportation de l’or noir. Le pétrole a permis à ces émirats de se placer sur la scène internationale, un moyen de contact avec le reste du monde fut donc établis et principalement avec les pays consommateurs. L’exportation du pétrole dubaiote ne commencera pas avant 1969 à l’international et dans les années 1970-80, plus de 8% de la production de pétrole sur Dubaï partait vers l’Europe[1]. La ville demeure néanmoins un lieu de commerce majeur puisqu’elle est la plus importante zone de transit des marchandises du Moyen-Orient disposant du meilleur port et des meilleurs marchands de la région.
Le 2 Décembre 1971, Dubaï ainsi que 5 autres émirats accèdent à l’indépendance, c’est la fin de l’Etat de Trêve. Ensemble ils créeront les Émirats arabes unis. En 1972 ils seront rejoints par l’émirat de Ras el Kaimah. La capitale est Abou Dhabi sous l’autorité du cheikh Zayid bin Sultan Al Nahyan, et officieusement, le poste de vice-président est réservé à l'émir de Dubaï, le cheikh Rashid bin Saeed Al Maktoum, qui est élu au sein du Conseil suprême composé des sept émirs de la fédération.
L’année suivant la fédération adopte comme monnaie commune, le dirham des Emirats arabes unis (1 euro=4.96 AED). Le drapeau s’en trouve aussi modifié ; initialement bicolore (blanc et rouge) à l’époque ou les Etats de la Trêve étaient sous protectorat britannique il est aujourd’hui et depuis le début des années 1970 quadricolore : Blanc (pour la neutralité), Rouge (sang versé dans la défense du territoire), Vert (symbole de la fertilité) et le Noir (référence au pétrole).
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Drapeau des EAU
c) Reconversion économique
La découverte de l’or noir et de gaz naturel par la suite ont donc radicalement changés la ville et cela en quelques années. Ce qui n’était qu’un simple port de pêche et un carrefour de commerce avant les années 1970 est aujourd’hui en train de se transformer à une vitesse considérable en une grande métropole ultramoderne au rayonnement internationale. Mais les réserves pétrolières de l’émirat ne sont pas éternelles et selon les experts on pourrait s’attendre a un épuisement des réserves d’ici quelques années. Il faut donc battre le fer tant qu’il est encore chaud afin de ne pas se cantonner qu’à un rôle de pays fournisseur de pétrole qui une fois épuisé sombrera dans l’oublie. Les Emirats arabes unis ont tout pour pouvoir se développer, ils ont l’argent nécessaire pour réaliser de grands projets, une situation géographique exceptionnelle qui en font souvent une zone de transit et de plus ils disposent d’un climat subtropical avec un accès au désert et a la mer. A Dubaï une politique « visionnaire » est ainsi adoptée visant à ouvrir l’économie à des secteurs innovants tels que le commerce international, les nouvelles technologies mais surtout le tourisme de luxe. Pour cela le gouvernement a mis en place des dispositions avantageuses pour les entreprises et lancé une politique de grands travaux qui permet à des complexes urbains, hôteliers et balnéaires de voir le jour. Le gigantisme et le caractère novateur de ces grands travaux et projets démesurés attirent les regards du monde entier assurant ainsi une notoriété grandissante. En quelques années les buildings jaillissent du sable et la ville se déploie dans les zones désertiques environnantes. Un aéroport internationale voit le jour en 1997 et est aujourd’hui le 21e aéroport au niveau mondial en termes de trafic et aussi un des plus grands. Puis le 1er Décembre 1999, un hôtel singulier qui sera par la suite un véritable symbole ouvre ses portes : il s’agit du Burj-Al-Arab (برج العرب « tour des Arabes »).
Cet hôtel à la forme d’une voile géante, est le plus luxueux au monde (s’étant autoproclamé sept étoiles). Le Burj al-Arab ne possède pas de chambres à proprement parler, mais deux-cent-deux suites en duplex. La plus petite suite occupe une superficie de 196 mètres carrés, et la plus grande 780 mètres carrés. Avec 180 mètres de haut, son hall d'entrée possède le plus grand atrium au monde. Cet hôtel mesurant 321 mètres, était, jusqu'en 2007, le plus haut édifice utilisé exclusivement comme hôtel. Il est aujourd’hui un véritable symbole de la ville, il incarne le luxe, la démesure et l’originalité.
Dubaï commence à se faire un nom sur la scène internationale et plus en tant qu’émirat fournisseur de pétrole mais en tant qu’émirat ambitieux tourné vers l’avenir. Il est important de constater qu’en 2006, le pétrole représentait moins de 10% du PIB alors qu’il comptait pour 30% en 2003 et 45% à la fin des années 1980. [pic]
II DUBAI: VILLE COSMOPOLITE ET TRADITIONNALISTE
a) Un développement conçu pour un bon accueil touristique
Dubaï est l'une des villes qui se développe le plus rapidement dans le monde. On estime que 15 à 25 % des grues du monde se trouvent à Dubaï. Afin de conserver les espaces verts le long du littoral, les nouveaux projets immobiliers avancent sur la mer. La ville a ainsi le plus important projet de récupération de terrain gagné sur la mer. Dubaï est une véritable fourmilière, de nouveaux chantiers pharaoniques poussent chaque jour. En effet la ville aux 575 gratte-ciels est la ville des records par excellence. Le tourisme et les affaires bénéficient des infrastructures les plus modernes. Le centre d’affaires, le Dubaï World Trade Center inauguré en 1970 abrite plus d’une centaine d’entreprises telles que Sony, General Motors, Master Card, ou encore Schlumberger. Les Emirate Towers sont les plus grands gratte-ciels de la ville, elles abritent cinquante étages de bureaux, hôtels et un complexe commercial à la base. Le Shopping est aussi de rigueur a Dubaï….Chanel, Versace, Prada, Jaguar, Porsche : les marques les plus prestigieuses semblent s’être donné rendez vous au côté des boutiques les plus simples comme Du Pareil au Même ou Zara[2]. Les « malls », centres commerciaux couverts, rivalisent d’ingéniosité pour attirer les touristes et on peut même une fois sur place s’organiser des shopping Tours. Le Mall of the Emirates figure parmi les plus grands centres commerciaux de Dubaï et des Émirats arabes unis, avec 223 000 m2 de surface commerciale. Il est surtout célèbre pour sa station de ski artificielle, Ski Dubaï, dont les pentes climatisées s'élèvent au-dessus du centre commercial.
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Ski Dubaï Mall of the Emirates
Le Deira City center est quant à lui le plus grand centre commercial du Moyen Orient. Le tourisme fait l’objet d’une attention particulière. Les projets les plus fous lui sont consacrés. Le projet The World est l’un des plus audacieux. Trois cent îles artificielles sont organisées de manière à représenter le monde.
Une île de ce planisphère vaut entre sept et trente cinq millions de dollars. Le secteur des sports et loisirs de luxe comptent parmi les priorités des habitants fortunés. Ainsi Dubaï organise chaque année la plus grande exposition internationale de yachts. La ville a aussi été sélectionnée pour accueillir en 2010 le championnat du monde de natation petit bassin. La ville est partenaire de l’écurie Mac Laren en Formule 1 et partenaire avec la FIFA[3] pour le transport aérien des footballers .
Une société cosmopolite
Dubaï est réellement très intéressante pour les touristes, la métropole leur offre ce qu’ils ne peuvent voir nulle part ailleurs en termes de technologie de pointe et innovation. Celle-ci se rapproche de plus en plus de son but initial qui est d’en faire la première destination en termes de tourisme dans le monde. Mais qui dit tourisme et technologie dit aussi implantation en masse de grandes compagnies. L’Oréal, Mastercard, Coca Cola et bien d’autres grands noms se sont établis à Dubaï ces 15 dernières années. Ce qui veut dire que la population s’en est trouvée transformé. En un siècle, la population dubaiote a été multipliée par 70 et il est important de noter que seul 9% de la population est de nationalité émirienne.
|Année |Population |
|1900 |11 000 |
|1970 |60 000 |
|1975 |180 000 |
|1980 |280 000 |
|1990 |480 000 |
|1995 |680 000[4] |
Cette croissance rapide a été parfaitement maîtrisée, en dépit du déséquilibre démographique entre nationaux[5] et étrangers. La langue officielle est l’arabe mais la plus utilisée dans le commerce et les affaires reste l’anglais. Aujourd’hui Dubaï compte plus d’un million d’habitants sur une superficie de 3 800 Km². Suite aux nombreux échanges commerciaux avec les pays d’Orient depuis des siècles et au besoin de main d’œuvre qualifiée pour tout ses projets pharaoniques, la population de Dubaï est constituée de nombreuses communautés pakistanaises, indiennes et chinoises. Le reste de la population est constitué d’étranger majoritairement américain ou européen. Selon le ministère français des affaires étrangères, la population de Dubaï en 2006 atteignait 1 200 000 individus, environ 180 filiales françaises y étaient implantées et plus de 6000 français y vivaient en 2004. Dubaï est une ville ou il fait bon vivre et sure. On peut s’y balader en toute tranquillité sans craindre pour son véhicule ou surveiller son sac. Parallèlement les extrémismes n’existe pas à Dubaï car le gouvernement condamne l’intégrisme et accepte les différences culturelles. L’émirat jouit donc d’une véritable stabilité politique grâce à sa tolérance vis-à-vis des étrangers et son ouverture sur le monde. Ce climat de tolérance renforce l’idée de sécurité et de pacifisme culturelle.
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b) Traditions au cœur d’un émirat cosmopolite
Malgré une croissance fulgurante et une ouverture sans pareille de ses frontières, Dubaï a su préserver son âme de cité arabe et s’emploie de plus en plus à réhabiliter les vestiges de son passé. Le fort Al Fahidi, qui est aujourd’hui le musée national de Dubaï est la pour nous rappeler ce qu’était la ville il n’y a pas si longtemps. Le quartier de Bastakiya abrite des vieilles maisons traditionnelles ainsi que l’ancienne demeure pittoresque de scheik Saïd Al Maktoum avant la découverte du pétrole et l’accumulation de ses nombreuses richesses. La culture dubaïote puise ses racines dans la tradition de l'Islam dont les valeurs sont au cœur de l'histoire de Dubaï et marquent la vie quotidienne. C’est ainsi que le vêtement traditionnel porté à Dubaï et dans le golfe est la dishdasha[6] et la gutra[7] pour les hommes et l'abbaya[8] pour les femmes.
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• Ici, courtoisie et hospitalité sont élevées au rang de vertu. Accueillante vis à vis des touristes et d'un grand nombre d'expatriés, les dubaïotes n’hésitent pas à les renseigner ou à partager un café a la cardamome ainsi que quelques dattes. Dubaï se distingue des autres émirats par sa tolérance vis à vis des autres cultures et les étrangers sont libres de pratiquer leur religion, de boire de l'alcool dans les hôtels et de se vêtir librement.
• « L'Islam est une religion civilisatrice qui confère à l'homme sa dignité. Un véritable musulman ne fait pas de mal aux autres. L'Islam est une religion de tolérance et de pardon, et non pas de guerre.
C'est une religion de dialogue et de compréhension. C'est la justice sociale islamique qui demande à chaque Musulman de respecter l'autre. Voir en chaque personne, quelle que soit sa religion ou sa race, une âme chère. »[9]
Il n'existe pas de discrimination vis à vis des femmes qui ont le même accès à l'éducation que les hommes, conduisent, travaillent et se promènent seules dans les rues sans aucun problème. Puis il est également important de constater que sports et folklores traditionnels sont toujours en vogue dans l’émirat. On peut tout d’abord parler de la fauconnerie qui fait intégralement partie de la culture locale. Appelé « sport des princes » Car elle était autrefois pratiqué par des personnes d’une classe sociale élevé, elle est aujourd’hui un passe-temps national qui fait également le bonheur de nombreux touristes. [pic]
Pour ces anciens Bédouins d’autres sports restent également important : il s’agit bien sur des courses de dromadaires ainsi que des courses de chevaux. Ces activités se pratiquent en grande partie dans le désert aux portes de la ville ou les habitants peuvent se ressourcer et les locaux y puiser dans leurs racines. Ces courses permettent de renouer avec un plaisir ancestrale lié à la vie des Bédouins. De nombreuses excursions sont donc organiser dans le désert afin de participer a ces événements mais aussi afin de savourer le dépaysement et l’authenticité de ses habitants, des Bédouins qui poursuivent la vie commencée il y a plusieurs millénaires. Ce formidable contraste fait toute la saveur de Dubaï et nulle part ailleurs, tradition et futurisme ne se sont si bien entremêlés.
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III LA METROPOLE DE DEMAIN
Ses projets
Dubaï a construit la plus haute tour du monde, le premier centre commercial avec une piste de ski à l’intérieur, le seul hôtel sept étoiles du monde. Cette quête du toujours plus grand, toujours plus beau, cette quête au record est profondément liée aux attentes internationales. Le monde s’attend toujours à voir des choses spectaculaires et innovantes quand on parle de la ville de Dubaï. Le but de cette métropole mégalomane n’est pas d’améliorer le quotidien mais d’optimiser le lendemain. Pour cela il faut voir plus grand, plus loin et battre de nouveaux records. Ayant à peine fini la construction de la plus haute tour du monde[10], Dubaï commence à se lancer de nouveaux défis. C’est ainsi que de nombreux projets sont déjà à l’étude pour maintenir la folie constructrice par des projets tous aussi ambitieux les uns que les autres. Contrôlé par une des grandes familles de Dubaï, le promoteur immobilier local, Nakheel, est le maître d’œuvre des projets. Les expositions des maquettes de projets futuristes se font chez Nakheel. Nous nous concentreront sur les 4 plus gros projets en cours :
Dubailand : Dubaïland abritera 45 parcs à thème (de l’exploration spatiale à la découverte des dinosaures, en passant par le parc polaire du pinguinarium et une forêt tropicale). Sur 186 mille mètre carré, ce parc sera en fonction de recevoir 200 000 visiteurs par jour. Celui qui fait le plus parler de lui dans la presse est le Dubailand Dinosaur Park, une sorte de Jurassic Park made in Dubaï. Ce projet absolument incroyable est réalisé en collaboration avec le musée d'histoire naturelle de Londres et prévoit la recréation d'un environnement préhistorique authentique avec des Dinosaures plus vrai que nature.
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Hydropolis : ville sous marine. L’homme en a toujours rêvé. Dubaï veut et va le réaliser. C’est le projet architectural et technique le plus incroyable. Sa vision futuriste est sur le point de prendre forme 20m au-dessous de la surface du golfe Arabique, a 300m de la côte Jumeirah Beach à Dubaï. Un rêve à 300 millions de Livres[11] qui comprend une série d’innovations qui vont bien au-delà d’un complexe sous-marin digne d’un roman de Jules Verne. Pour y’aller un train silencieux conduira les clients à leur hôtel à travers un tunnel de verre. Entièrement assemblé en Allemagne, cet hôtel sous-marin sera immergé au large de Dubaï dans quelques années Il comportera 220 suites dont les fenêtres panoramiques donneront sur des fonds marins, restaurants, boutiques, salles de conférence et de réunion, jardins, plages, musée et un espace événementiel. Le prix d'une chambre pour la nuit s'élèvera à 500 dollars
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Falcon city of wonders : Voici une des dernières folies de l’émirat qui consiste à réunir sur un site les répliques de quelques merveilles du monde. On verra ainsi très prochainement apparaitre les chantiers de la Tour Eiffel, de la grande pyramide de Gizeh, d’une tour de Pise, d’un Taj Mahal, des jardins suspendus de Babylone, d’un quartier vénitien, du phare d’Alexandrie, et d’une grande muraille. Ce projet de 405 000 mètres carré coutera 1,5 milliards
de dollars. Les différentes merveilles seront aménagées pour faire office d’appartements résidentiels, villas, centre commerciaux, hôtels, restaurants, clubs de détente et de remise en forme, écoles et parcs. Une véritable ville atypique en cours.
Palm islands : Il s’agit de trois îles en forme de palmiers reliées à la côte par le tronc : Palm Jumeirah (la plus petite et la plus avancée dans sa construction), Palm Jebel Ali[12] et Palm Deira[13] Construites sur les bancs de sable artificiels, ces iles accueilleront principalement des complexes touristiques et balnéaires ainsi que des maisons individuelles pour les plus fortunés. Ce projet est un véritable défit technique. Le sable est dragué du fond du golfe persique pour former les îles qui permettront de maintenir l’effet des marées afin d’éviter la formation de lagunes. Cette technique est encore unique au monde et bien entendu on ne voit cela qu’a Dubaï.
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a) La crise économique touche Dubaï
Mais ses projets pharaoniques sont compromis à cause de la crise économique qui toucha Dubaï en Novembre 2009. On parle ici de gratte-ciel, nouvelles villes, hôtels ou encore centres commerciaux. La crise économique frappe le secteur immobilier. Plusieurs projets d'envergure comme la zone de loisirs Dubailand pâtissent de ce soudain retournement économique. Certains chantiers sont arrêtés, d'autres n'ont jamais démarré et d’autres ne verront peut être jamais le jour. La nouvelle fit l’effet d’une bombe dans le monde ; 3,5 milliards de dollars. C'est la somme que ne peut rembourser dans les temps le conglomérat public Dubaï World[14]. La spéculation a conduit un gros promoteur comme Nakheel à investir dans une foule de projets pharamineux tout en sachant que son entreprise serait incapable de rembourser les banques. La dette de Dubaï s’élèverait ainsi à 80 milliards de dollars ce qui représente la quasi-totalité de son PIB. C'est ainsi que l'émirat, ne pouvant honorer ses engagements financiers, a été contraint de demander le rééchelonnement de la dette de ses deux groupes phares le conglomérat Dubaï World et sa filiale immobilière Nakheel afin d'éviter leur mise en faillite et l'effondrement total de Dubaï. C’est l’émirat d’Abu Dhabi qui viendra au secours de Dubaï, celle-ci étant beaucoup moins touchée par cette crise du marché. Les rumeurs parlaient d’une aide de 10 milliards de dollars mais il s’avère selon les dernières informations à ce sujet que le prêt n’est été que de 5 milliards de dollars. Abu Dhabi ne pouvait pas rester indifférente à la crise que surmontait Dubaï, elle à beau être la capitale des Emirats arabes unis, elle ne dispose pas du même prestige que sa « grande sœur ». Elle a encore besoin de Dubaï qui n’est qu’a deux heures de route pour pouvoir se développer, se faire connaitre et attirer les touristes. Pour remercier Abu Dhabi de son geste, Dubaï décide de rendre hommage au Cheikh Khalifa bin Zayid Al Nahyan, Président des Émirats arabes unis en rebaptisant le Burj Dubaï, la plus haute tour du monde en Burj Khalifa. [pic] [pic]
CONCLUSION
Renommée pour son commerce de perles au début du siècle, Dubaï est aujourd’hui bien loin du village de pêcheurs qu’elle était il y a encore 100 ans. Cette cité de la démesure est devenue pour les investisseurs ainsi que pour les touristes l'une des destinations les plus attirantes au monde. Ses équipements hôteliers de luxe l'ont élue première destination touristique des Emirats et ses centres d'affaires rivalisent de modernité et d’ingéniosité comparée à ceux du monde entier. Mais la principale qualité de Dubaï, celle qui fait vraiment tout son charme c’est qu’elle a su préserver ses traditions ancestrales au milieu de cette opulence et cette diversité culturelle. Son ouverture vers le monde tout en restant fidèle a ses traditions suscite l’admiration des pays voisins qui ne connaissent pas le même prestige malgré les nombreux efforts employés. Et malgré la crise économique de Novembre 2009 qui mit un terme à certains grands projets future, Dubaï reste une oasis de rêve aux yeux du monde, un endroit ou rien n’est impossible
DUBAÏ : ENTRE TRADITION ET FUTURISME
Bibliographie
Livres
✓ Dubaï et Sharjah : collection chameau flute,Janvier 2008.
✓ Les Émirats arabes unis par Frauke Heard-Bey,Marie-Hélène Colin de Verdière, 1999
✓ Le Petit Futé Dubaï, par Cathyline Dairin, edition 2008
✓ Lonely Planet Dubaï en quelques jours édition 2008
Articles
✓ Article du Monde datant du 27 Novembre 2009 : La défaillance de Dubaï ravive la crise financière
✓ Courrier international numéro 998, Novembre 2009.
Sites Web
✓ http://www.dubaitourisme.com/
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[1] Les Émirats arabes unis par Frauke Heard-Bey,Marie-Hélène Colin de Verdière, 1999
[2] Le petit FutéDubai par Cathyline Dairin, edition 2008
[3] FIFA : Fédération Internationale Football Association.
[4] Tableau représentant la croissance démographique de Dubaï
[5] Nationaux : citadins de souche mais aussi personnes provenant des tribus bédouines alentours.
[6] Une robe de coton blanc jusqu'à la cheville
[7] La tête est couverte par un long morceau de coton blanc, parfois rouge maintenue par une double couronne de laine noire
[8] Les femmes portent une tunique (thoab) sur un pantalon (sirwal), entièrement recouverts par une robe noire, l’abbaya recouvrant les cheveux. Le visage est lui aussi recouvert par un voile (le gishwa).
[9] Scheik Zayed
[10] Gratte ciel de 828 mètres (précèdent record a Taiwan : 508 métres). Conçue comme une ville à part entière, elle abrite des étages résidentiels, commerciaux et activités de loisirs sur plus de 160 étages. Cette mixité d’usages permet de vivre sans sortir de la tour 365 jours par an.
[11] Courrier international numéro 998
[12] Elle sera davantage destinée au divertissement et aux attractions pour enfants et adultes. Comptant 17 palmes, il accueillera des marinas, le Sea Village (parc d'attractions à thèmes et aquatique), des résidences dans le croissant. Le tronc sera quant à lui composé de voies de communication, de canaux et de résidences
[13] Elle sera plus grande que Manhattan. On prévoit d’y mettre 8000 résidences de luxe.
[14] Dubaï World[pic][15]
est une société d'investissements contrôlée par le gouvernement de Dubaï. Parmi les entreprises qu'elle contrôle figurent Dubaï Ports World, qui gère les ports de l'émirat, et Nakheel Properties, un grand groupe immobilier.
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2010
Géraldine Delamare
01/01/2010
Dubaï øÔÕ
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